Ces deux reconstitutions ont plus d’impact sur les spectateurs que n’importe quel long discours ou n’importe quelles statistiques. L’émotion était à la hauteur du silence qui a suivi chaque reconstitution.
En effet, tous les apprentis, enseignants et services administratifs présents ont été frappés par la violence des chocs, du bruit, de la fumée émise et du vol plané du mannequin dont le poids et la taille correspondaient parfaitement à la corpulence d’un jeune de 18 ans.
Les cascadeurs professionnels ont profité de l’occasion pour rappeler aussi les risques physiques et judiciaires encourus, des conducteurs ayant consommé de l’alcool et/ou de stupéfiants.
Pour illustrer leur discours, ils ont aussi raconté des accidents de jeunes, qu’ils connaissaient, qui ont perdu la vie ou qui sont restés cloués dans un fauteuil jusqu’à la fin de leur vie.
L’objectif pédagogique était clair : sensibiliser les jeunes à tous les risques routiers, leur faire comprendre combien les comportements étaient essentiels, le port du casque attaché, des équipements adaptés ou obligatoires comme les gants pour les 2 roues…
Après avoir assisté à ces crash tests, les jeunes sont remontés en classe… Le silence était palpable.
L’objectif aurait-il été atteint ?