Trouver sa voie à l’âge de 15 ou 16 ans, changer de trajectoire au cours de ses études parce qu’on pense s’être trompé ou vouloir donner un nouveau souffle à sa carrière, c’est un choix parfois difficile à faire.
Pour se faire une idée d’un métier, avant de se lancer, le mieux c’est d’en connaître les contours, les principales activités que cela recouvre et les compétences requises.
Profession : fleuriste…
Quelles sont les qualités requises pour être un bon fleuriste ? Quelles compétences faut-il avoir ? Comment devient-on fleuriste ?
Offrir des fleurs… Les raisons et les occasions ne manquent pas : un anniversaire, un mariage, une saint Valentin… ou juste pour faire plaisir. Les compositions florales accompagnent chaque moment important de la vie. Le métier de fleuriste n’est donc pas prêt à disparaître et, avec les années il se diversifie de plus en plus.
Aujourd’hui, un bon fleuriste propose toutes sortes de fleurs coupées, de jolies plantes ou même des plantes utiles dans notre quotidien : exotiques, dépolluantes, carnivores…
Le quotidien d’un bon fleuriste commence tôt le matin : il se lève aux aurores pour se rendre aux halles afin de choisir et s’approvisionner en fleurs coupées, plantes vertes, arbustes…
De retour sur son lieu de travail, il entrepose sa marchandise dans un lieu idéal en température et en lumière pour préserver au mieux ses fleurs. Ensuite, il réalisera ses compositions en fonction des demandes, des saisons, des couleurs du moment et de son inspiration. Pour satisfaire une clientèle exigeante et aux attentes très diversifiées, un fleuriste doit bien connaître les espèces végétales et avoir de bonnes notions de botanique. Et son sens de l’esthétique lui permettra de marier les différentes essences, couleurs, formes et parfums.
Comment devient-on fleuriste ?
La voie la plus directe passe par le CAP fleuriste qui se prépare en deux ans après une classe de 3e. Si l’on détient déjà un diplôme de niveau CAP minimum, la formation peut se faire en un an.
L’idéal, que ce soit en 1 ou 2 ans, est de préparer le diplôme en alternance : 3 semaines dans une entreprise, une semaine en centre de formation. Chez l’employeur, l’apprenti apprend avec l’expérience de son patron qui lui montre, lui apprend et lui fait faire.
Au CFA, le jeune apprend les bases théoriques, techniques et pratiques du métier telles la botanique ou la technologie en art floral. Mais il suit aussi des cours d’art appliqués, de Prévention Santé Environnement… Il est également sensibilisé aux techniques de vente et bien sûr, deux demi journée pendant sa semaine de formation il va en atelier art floral où, il découvre les bases du métier, le B.A/BA des assemblages et des bons gestes… Enfin, lorsqu’il est au CFA, l’apprenti suit aussi quelques cours d’enseignement général qu’il devra présenter lors de l’examen final : Français, Histoire géographie, mathématiques, sciences physiques,langue étrangère.
Et après ?
une fois son CAP en poche, l’apprenti a le choix : soit il cherche immédiatement un travail dans sa branche : en boutique, en grande surface, en pépinière, o même dans un grand hôtel… soit il poursuit ses études en préparant un BP en deux ans et toujours en alternance. Et pour aller encore plus loin il peut préparer un brevet de maîtrise (niveau BAC+2). Grâce à ce diplôme, il pourra notamment enseigner… l’art floral !
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