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Futurs diplômés : l’équité avant tout

La période que le pays a traversé et traverse encore aujourd’hui a entraîné de profonds bouleversements, individuels, collectifs et organisationnels.

A peine sortons-nous du confinement que nous entrons dans une période d’incertitude et de crise économique profonde. Chacun peut imaginer les incertitudes et l’anxiété de tous nos apprentis qui se préparaient à passer leurs examens, obtenir leur diplôme, et finaliser au mieux leur projet professionnel…
Le gouvernement et les ministères ont finalement opté pour l’annulation des épreuves finales d’examen, au bénéfice de l’analyse des résultats du contrôle continu, du dossier scolaire, du savoir-faire et du savoir-être de chaque apprenti.
Pour évaluer le plus objectivement possible les apprentis, des consignes précises ont été données par la direction générale de l’enseignement scolaire. Objectif : être le plus juste possible en restituant pour tous les notes attribuées pendant cette (courte) année scolaire, mais aussi en tenant compte des situations particulières pendant ces huit semaines de confinement : difficultés d’accès à la formation à distance pour certains, ou, a contrario, réquisition professionnelle pour d’autres qui ont dû travailler dur et mettre « les bouchées doubles » chez leur employeur.
Mais la finalité de ces consignes strictes est aussi de ne pas « brader » les diplômes.
Les professeurs du CFA sont engagés, exigeants sur la qualité des formations dispensées et sur le suivi des apprentis tout au long de leur parcours. Au final, et à travers des épreuves ponctuelles évaluées par des jurys extérieurs (professeurs d’autres établissements et professionnels de la branche), ceux-ci obtiennent très majoritairement leur diplôme, parfois haut la main, dont certains pourtant supposés plus éloignés de la performance que d’autres. Le taux de réussite global de l’établissement, qui oscille entre 85 et 90 %, confirme la pertinence et l’efficacité de la démarche. Or, cette épidémie, en imposant une redéfinition des formes de l’évaluation, bouscule a posteriori les règles du jeu de l’évaluation.
Nous devrons rester très vigilants sur la traduction des qualités et des compétences de chacun de nos quelques 470 candidats, à partir d’indicateurs que nous pourrions volontiers juger insuffisants. Il serait en effet dommage que les jeunes les plus fragiles échouent, là où ils auraient normalement eu l’occasion de jouer au mieux leurs cartes ! Cette exigence, qui a toujours servi nos apprentis, doit pouvoir les soutenir et les accompagner, vers la juste réussite de tous ceux qui le méritent.

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