Il est jeune, ambitieux et plein d’idées. Lucas Galian est apprenti en deuxième année de CAP Commercialisation et service en hôtel, café, restaurant. Lucas aime son métier, et compte bien enchaîner sur un BP l’année prochaine… Mais Lucas a une deuxième passion : la vidéo.
Depuis qu’il est tout petit Lucas reconnaît qu’il a toujours aimé attirer l’attention et faire rire les autres. Puis, ce sont des cours de théâtre à l’âge de sept ans qui l’ont conduit progressivement à s’intéresser à la vidéo. Après ses jeux d’acteurs à La porte des Étoiles, aux Pennes-Mirabeau, dès l’âge de 10 ans Lucas s’est pris de passion pour YouTube, qu’il a exploré au point d’avoir envie de créer à son tour et de passer derrière la caméra. “Deux films m’ont vraiment marqué et ont participé à ma passion pour le cinéma : Intouchable et Mission impossible. Et puis ce qui m’a donné envie de ma lancer et surtout d’y croire, c’est la série Degùn sur YouTube qui, grâce à la volonté de ses créateurs, a cartonné et fini avec un film au cinéma !“.
Pendant quatre ans, Lucas a mûri son projet. “Au début je m’amusais à faire des petits clips mais ils n’avaient pas de sens, n’étaient pas construits… ” raconte le jeune homme. “J’apprenais en m’amusant. Et puis, l’été dernier j’ai changé de registre et je suis passé à une véritable réalisation : j’ai écrit un scénario, loué du matériel, trouvé des acteurs, des lieux… J’y ai passé tous mes congés, tous les jours, de 9h à 18h30, avec une super équipe. Ils ont tous joué le jeu, même la Police municipale qui m’a aidé pour organiser une scène autour d’une maison.”
Après ce travail de réalisation puis de montage, le premier court-métrage de Lucas est donc désormais sur Youtube. Posté le 29 septembre dernier, Briefcase (La malette) compte déjà près de 1300 vues. Ce premier court-métrage de 16 minutes se situe entre le polar, le thriller et la série pour ados…
Sa prochaine étape ? Peut-être une suite. Mais Lucas est pragmatique, il préfère pour l’instant se consacrer à ses études. Son projet personnel peut attendre : “rien n’est impossible, il suffit de le vouloir pour y croire“, conclut le jeune vidéaste.