En effet, plus de 500 000 jeunes ont été ainsi recrutés dont 495 000 dans le secteur privé.
Cette forte progression est notamment due à la loi du 5 septembre 2018 qui a facilité l’accès à l’apprentissage. Mais cette croissance est également due au plan “un jeune, une solution” lancé en juillet 2020 pour faire face à la crise économique et sanitaire. Ce dispositif permet aux entreprises de bénéficier d’une aide* pour le recrutement d’un apprenti.
Qui sont les grands gagnants ? Tout le monde ou presque : toutes les régions ont bénéficié de cette progression, des entreprises de toutes tailles ont su saisir cette opportunité, notamment les TPE, petites et moyennes entreprises, qui conservent un poids prépondérant avec 77% des contrats. Si les contrats de l’enseignement supérieur sont les plus nombreux, les niveaux de CAP et BEP représentent néanmoins 26% des contrats d’apprentissage, les Bac, 16%, et les Bac +2, 22%.
Quant aux secteurs d’activités, grands gagnants de l’apprentissage arrive largement en tête le commerce de détail avec près de 61 000 contrats signés. Suit le BTP avec 48 000 contrats puis les industries alimentaires avec 30 700 contrats.
Contre toute attente, malgré la fermeture pendant plusieurs mois des établissements à cause de la crise Covid, l’hôtellerie restauration a signé près de 26 600 contrats d’apprentissage. Enfin, les métiers de l’automobile tirent également bien leur épingle du jeu avec 22 350 apprentis en 2020.
L’année 2021 sera-t-elle aussi bonne, voire meilleure, que la précédente ? Tous les espoirs sont permis, surtout que l’État a annoncé que le plan “un jeune, une solution* a été prolongé jusqu’à la fin 2021.
*5 000€ pour un apprenti mineur et 8 000€ pour un apprenti majeur