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Inégalités hommes / femmes

Vendredi 15 et lundi 18 janvier, les apprentis du CFA ont pu assister a une intervention sur la condition féminine en France assurée par le Conseil départemental de l’accès au droit des jeunes.

Les échanges ont été riches et passionnants car ils réunissaient des classes aux profils très variés comme des vendeurs, des mécaniciens, des coiffeurs, des boulangers et des pâtissiers.

Des inégalités au travail encore persistantes

Avec les jeunes, les deux intervenantes ont abordé les inégalités qui demeurent encore aujourd’hui dans le monde du travail. Ainsi, ils ont été surpris d’apprendre qu’en moyenne, le salaire des femmes est de 24% inférieur à celui des hommes.
Ce fut aussi l’occasion de casser certains préjugés persistants : la boulangerie n’est plus un monde d’hommes avec Mathilde, apprentie en 1e année CAP ou bien Killian et Max qui préparent leur CAP coiffure.
« La femme au ménage, c’est fini ! »
Les élèves ont pu s’exprimer librement sur la place de la femme dans notre société, donnant lieu parfois à des débats animés :
– « Nous les hommes, on ne sait pas faire la vaisselle, c’est comme ça. Les filles y arrivent mieux, c’est inné chez elles ! »
– « N’importe quoi ! Moi, quand ma mère n’est pas là, je m’occupe de la vaisselle et j’y arrive très bien », lui répond fièrement un apprenti mécanicien.
Au loin, on entend les filles réagir : « Bien, ça c’est un bonhomme ! »
L’escalade de la violence faite aux femmes
Sur fond de mouvement #METOO, ce fut aussi l’occasion d’aborder un sujet plus difficile : les violences faites aux femmes.
Au tableau, les chiffres parlent d’eux-mêmes :

  • 225 000 femmes subissent des violences conjugales chaque année
  • tous les trois jours, une femme meurt sous les coups de son conjoint

C’est à la justice de protéger les victimes et de condamner les criminels.
« Agressions » , « viol », « récidive », « peine maximale » : les intervenantes répondent à toutes les questions des jeunes, parfois décontenancés par certaines informations. Ainsi, la peine maximale pour un viol n’est que de 15 ans, ce qui fait réagir les élèves qui la trouvent insuffisante.
Le débat se conclut ainsi : « les lois s’adaptent pour suivre les évolutions de notre société. Si les mentalités changent, les lois changeront aussi…» Emmanuelle Coureau, professeure de français, histoire-géographie.

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